Carte du parcours

mardi 15 septembre 2015

Tadjikistan partie 1 : Pamir Highway et vallée du Wakhan




Du 13 au 27 août 2015

À bord du taxi qui nous emmène à la frontière tadjike, nous sommes heureux de rencontrer, enfin, un conducteur prudent et chaleureux au Kirghizstan. Mais, curieusement, dès que nous croisons des ânes sur la route, il leur crie "KIRGHIZ!"... en fait, notre taximan est un Ouzbek! :-)

Nous sommes déposés dans le village de Sary-Tash, que nous avions traversé 2 mois plus tôt, en rentrant au Kirghizstan par la Chine. Car de ce village part aussi la route qui mène au Tadjikistan. Alors que nous faisons le plein à la pompe à essence (c'est-à-dire 0,5L pour notre réchaud), nous retrouvons Virgile, qui nous attend ici depuis deux jours pour faire la route des Pamirs avec nous! C'est donc à trois que nous attaquons cette route mythique, rêvée et redoutée par tant de cyclistes.

Hyper-motivés pour la route du Pamir!
Sary-Tash, dernier village au Kirghizistan

La frontière du Tadjikistan se situe en haut d'un col à 4330m que nous avons un peu de mal à gravir, n'ayant plus l'habitude de l'altitude... Mais les belles montagnes que nous apercevons de l'autre côté nous motivent beaucoup. Au poste-frontière, un militaire armé tamponne les passeports, pendant qu'un autre nous appelle devant sa baraque appelée "veterinary quarantine"... il nous annonce le prix de 40 somonis (6 euros!) pour nous désinfecter. C'est vrai, comme chacun le sait, le Tadjikistan est une île coupée du monde avec un biotope unique et précieux...^^.  On paye en râlant contre la corruption, et le gars asperge un peu de produit à l'eau de javel sur nos semelles et nos roues de vélos... mais  finalement, le  ridicule de la situation nous fait bien rire!

Dernière yourte kirghize
Pauses naturelles
A bout de souffle...
Enfin, on y est! la voilà cette frontière tadjike
La route devient piste. Qu'importe, on a un superbe vent dans le dos et on fonce. Les paysages autour de nous nous éblouissent et on s'arrête tout le temps pour prendre des photos. Les montagnes sont multicolores : rouges, jaunes, ocres, vertes et brunes...  Nous passons un deuxième col en fin de journée, et redescendons de l'autre côté sur le beau lac Karakol, d'une couleur bleu turquoise et bleu profond. Belle récompense, et belle entrée dans le massif des Pamirs. 

Premiers paysages tadjiks... on reste sans voix
Virgile ne carbure pas qu'à l'eau...!
Arrivée au lac Karakul en fin de journée
Après une pause dans une yourte du village de Karakul, où nous buvons une soupe aux pommes de terre, nous quittons le lac pour continuer la route vers le sud. À l'origine ce village était un ancien poste militaire de l'URSS, et nous distinguons l'ancien camp sur notre gauche,maintenant occupé par les soldats tadjiks.

Le village et le lac de Karakul. Avec la forêt de poteaux, 
on pourrait croire qu'il y a de l'électricité, mais non.

Nous franchissons, avec peine à cause du manque d'oxygène, le col le plus élevé des Pamirs : 4655m. La descente de l'autre côté nous procure un plaisir immense. La route est redevenue asphaltée, le vent est dans notre dos, et nous traversons des paysages grandioses. On a l'impression d'être sur la Lune, car tout est très grand, très désertique. Chaque montagne a sa petite particularité : certaines sont très noires, d'autres rayées de couleurs, d'autres scarifiées par l'érosion ou qui semblent poilues...

Réveil après une nuit à la belle étoile. Tiens, ma bouteille d'eau a gelé...!
Il y a plein d'oiseaux comme celui-là, avec une belle crête sur la tête
En haut du col!
Une descente cinq étoiles
Le premier caravansérail du voyage
Bivouac avec quatre autres cyclos rencontrés ce soir-là
Heureusement, il reste la moitié...

Murghab est une toute petite ville perdue au milieu de ce désert. Elle est principalement occupée par des Kirghizes, comme toute la partie nord-est du massif du Pamir. En effet, nous sommes au Tadjikistan depuis quatre jours, mais nous n'avons pas encore rencontré de Tadjikes!
Le bazar de Murghab n'est pas des plus intéressants : sur la vingtaine de containers, seuls quelques-uns sont ouverts et ne vendent pas grand'chose. Mais nous trouvons tout de même de quoi nous ravitailler, et nous passons l'après-midi à discuter avec d'autres voyageurs qui logent à l'hôtel ( il y a des cyclos, des motards, et des conducteurs de 4x4). Par chance, nous rencontrons Véro et Igor, qui font un tour à vélo dans la région. Véro est une Française expatriée à Douchanbé, et une "warmshoweuse" bien connue. Elle nous apprend plein de choses intéressantes à propos du Tadjikistan et de la région des Pamirs. Alors que le jour tombe, nous partons chercher un endroit pour planter la tente, et quittons Véro en sachant que nous la retrouverons quelques semaines plus tard dans la capitale.

Une vieille pompe à essence
Arrivée à Murghab
Au port de... heu non. Au bazar de Murghab

Une centaine de kilomètres plus loin, après un col et des paysages toujours aussi impressionnants, nous arrivons au village d'Alichur (comme vous vous en doutez, la densité de population n'est pas énorme par ici!). Le tenancier du petit restaurant nous sert quelque chose auquel on ne s'attendait pas du tout : des FRITES! En plus, elles sont plutôt bonnes, on est ravis!

Un message laissé par Niko! (merci pour l'info)
Le puits d'Alichur
Heureusement, la qualité de la bouffe n'est pas équivalente à la déco!
Sur la route nous avons croisé des cyclistes français, roulant en sens inverse, avec qui nous avons sympathisé l'espace d'une ou deux heures. Ils nous ont donné les coordonnées  GPS d'une source d'eau chaude un peu cachée. On a bien envie d'y faire un tour... Alors, une fois nos frites avalées, nous nous engageons sur une petite piste sablonneuse. Après une vingtaine de kilomètres, de belles collines, une chute, et l'attaque d'une armée de moustiques, nous atteignons la fameuse source.

Ça fait un peu Paris-Dakar, en beaucoup plus lent
Joli, non? Vous, en plus, vous n'avez pas les moustiques!
Notre trio en mode "on se la pète"!
Cachée dans une étroite vallée,  comme dans un écrin de verdure au milieu des montagnes de sable, cette source est un vrai petit paradis. On plante les tentes à côté, et, à la nuit tombée, nous nous abandonnons dans une eau à température idéale, fumante, sous le ciel étoilé. Nous nous reposons pendant une journée à la source d'eau. C'est l'occasion de faire un brin de toilette, de laver quelques vêtements, et de laisser nos corps se relaxer un peu...

La source chaude - un jour de pause bien mérité
Ils en ont bien besoin, nos corps, car la route qui nous attend n'est pas des plus faciles. Le lendemain nous roulons 50km sur piste, avec la montée d'un col en prime. Nous passons devant plusieurs lacs salés, auréolés de blanc. L'un d’eux est de couleur rouge... intrigués, nous nous en approchons. Ce lac est en fait rempli de mille milliards de mille petites crevettes rouges qui, visiblement, aiment le sel.

Virgile, revient, tu vas te perdre!
Le prochain kilomètre va être sympa!
Surpopulation de mini-crevettes... dans un lac salé
Nous descendons dans la vallée de la Pamir. Ça y est, nous entrons dans la partie du Tadjikistan occupée par les Pamiris (et non plus des Kirghizes). De l'autre côté de la rivière, c'est l'Afghanistan! Nous sommes émus et un peu excités de voir ce pays, si proche, mais inaccessible... Ce qui nous impressionne tout de suite, c'est la taille gigantesque des montagnes afghanes en face de nous. Les sommets dépassent les 5000m, 6000m, et même 7000m! Derrière nous, côté tadjik, il y a aussi de belles bêtes : le pic Engels (6507m), le pic Karl Marx (6723m), mais nous ne pouvons pas les voir d'où nous sommes.

Tout jeune, il a déjà l'air d'un grand berger
Ho hooo...
Sur la crête, il y a un cavalier afghan.
C'est pas le moment de traîner, allez on y va!
C'est pas des montagnettes ici!
De l'autre côté de la rivière, nous pouvons apercevoir quelques bribes de vie afghane. Une piste longe le flanc de la montagne, sur laquelle circulent quelques personnes à pied ou à dos d'âne, des caravanes (chameaux, chevaux et ânes) et quelques camions d'aide humanitaire internationale. Nous nous arrêtons parfois en face des villages, et nous voyons des maisons en terres, toutes simples, sans étage et sans fenêtre. Des murets en pierre sèche, des parcelles cultivées, des femmes entièrement voilées, des bœufs qui tournent en rond pour écraser le grain... Il nous arrive quelquefois de saluer les Afghans, et ils répondent toujours avec entrain! Malgré ça, il y a un côté "vitrine" qui nous dérange un petit peu : la différence de richesse entre les deux pays est flagrante, nous observons ces gens en face comme si nous étions devant un documentaire... Un jour, alors que nous croisons une caravane côté afghan, une 4x4 tadjike s'arrête à notre hauteur. Toute la famille sort de la voiture pour faire des photos d'eux, avec nous, devant les afghans!

Construction d'une route côté afghan. A la pelle.
Une caravane afghane qui monte son campement
Allez Étienne, c'est fini, descend maintenant!
Village afghan
Camion du "World Food Programme"

La piste est ici très ensablée. À plusieurs reprises, nous devons pousser les vélos parce qu'il est devenu impossible de rouler tant nos roues s'enfoncent! Heureusement, ce n'est jamais très long, et puis c'est assez rigolo. La descente dans la vallée se termine dans le beau village de Langar. Les maisons de terre chaulées de blanc s'accrochent au flanc de la montagne, sur des talus retenus par de superbes murs de pierre sèche. Le village est très fleuri, très soigné. Des ruisseaux dévalent la pente et traversent le village à toute vitesse, ils permettent à chacun de cultiver ses propres légumes dans de petits potagers. Les nombreux abricotiers croulent sous le poids de leurs fruits, et ombragent agréablement les ruelles.

Langar, c'est vraiment très joli
...et ses enfants ont le style.
À Langar la rivière de la Pamir rejoint celle du Wakhan pour former le Panj. En face de nous, l'Afghanistan n'est qu'un mince couloir, mesurant , à certains endroits, moins de 30km de large entre le Tadjikistan (au nord) et le Pakistan (au sud). Il rejoint la Chine côté est. Ce territoire étroit, appelé "Wakhan Corridor", est en fait une zone tampon établie aux alentours de 1900 quand l'Empire russe (au nord) et  l'Empire britannique (au sud) se chamaillaient dans la région. Aujourd'hui c'est une zone très pauvre de l'Afghanistan, très enclavée, mais paisible, en comparaison des autres régions afghanes.

Le corridor du Wakhan, c'est cette longue enclave, au milieu de la carte
Nous passons la nuit dans une homestay de Langar, en compagnie de Nick, un cycliste hollandais, et de deux motards slovènes, Franz et Viktor. Franz est médecin-secouriste à bord d'hélicoptères et travaille dans le monde entier... fascinant!
C'est parti pour 225km de piste jusque Khorog. Nous longeons le Pang et le corridor du Wakhan, et traversons toute une série de villages pamiris. Nous apprenons à reconnaître leurs particularités. Car les Pamiri ne sont pas les Tadjikes : il s'agit de deux peuples bien distincts. Les Pamiri ont leur propre langue, et leur propre religion. Alors que les Tadjikes sont sunnites, la religion dans les Pamirs est l’ismaélisme, qui est une branche minoritaire de l’islam chiite. Ils n'utilisent pas de mosquées, mais prient dans les maisons ou dans des salles de réunion polyvalentes. Ils accordent une grande importance à l'éducation en général, et en particulier celle des femmes.

Un des rares signes visibles de la religion ismaélite : les cornes 
de bouquetins au-dessus des sanctuaires ou des portes de jardins sacrés. 
Une tradition provenant de croyances préislamiques.
L'architecture des arrêts de bus de l'ex-URSS est plutôt sympa
Une source d'eau ferrugineuse
Nous sommes frappés par la générosité des Pamiris. Nous sommes très souvent invités, du matin au soir, à partager le thé, le pain et la confiture, à partager un repas. Dans les petits magasins, il n'y a pas grand'chose : des pâtes et quelques biscuits. Mais lorsque nous demandons s'il serait possible d'acheter des légumes ou du pain, alors le vendeur s'empresse d'aller cueillir dans son potager de belles patates, un poivron, quelques tomates ou des abricots. Et tous ces trésors, comme le pain, il ne veut pas nous les vendre : cela ne s'achète pas, puisque ici tout le monde a son propre potager et confectionne son propre pain.

Quel drôle de fruit!

Côté vélo, c'est faisable. On nous avait dit tant de choses sur cette route réputée très dure, que c'est presque facile! La piste n'est pas trop mauvaise, et il y a relativement peu de dénivelé. La seule chose vraiment éprouvante, c'est le vent : nous avons le vent de face sur les 200km. Heureusement, il ne se réveille qu'à midi, donc nous donnons le maximum pendant la matinée et nous ne roulons pas beaucoup l'aprèm. Côté matériel, nos vélos tiennent toujours le coup. Quelques petits soucis tout de même : la roue libre du vélo de Marion commence à faire des siennes, le sac de guidon d'Étienne se casse, et, surtout, le réchaud à essence ne fonctionne plus!!! Nous suspectons la mauvaise essence d'ici, coupée à l'eau et pleine de crasse, qui bouche les conduites. Après des heures de démontage/montage, d'observation et de nettoyage, Étienne finit par le débloquer en retirant des éléments de filtration. Ouf! Merci, Virgile, pour ton réchaud de secours et pour tes conseils!

Nous roulons avec Peter et Erika, couple américano-italien, le temps 
d'une journée. Après la pause déjeuner ça souffle!
Le magasin du village
Le voyage en couple... parfois ça coince!
Écran anti-sable

Nous atteignons Ishkashim après 2 jours et demi. Nous nous arrêtons dans un petit restau pour manger un plov (ce plat d'Asie Centrale à base de riz jaune et de viande de mouton). À Ishkashim, il y a un pont qui permet de se rendre en Afghanistan. Tous les samedis matin, un grand marché se tient du côté afghan, et permet aux familles afghanes de se ravitailler en produits tadjiks. On nous raconte qu'il est même possible aux étrangers de s'y rendre. Mais, malheureusement, depuis quelques semaines ce marché n'a plus lieu, car le gouvernement tadjik a peur des talibans afghans. En effet certains talibans se trouveraient maintenant  à moins de 50km de la frontière.

La rivière et la route bifurquent vers le nord, et la vallée devient plus étroite. Au milieu de l'eau, des enfants afghans jouent sur un banc de sable. Peut-être ont-ils les yeux bleus, comme certains Pamiris que nous croisons de ce côté-ci...  La vallée se rétrécit encore, et bientôt nous entrons dans une gorge que l'eau dévale avec fureur. À partir des torrents de montagne, des canaux d'irrigation s'organisent et irriguent les cultures en terrasse des villages.


Dans certains bleds, les enfants sont un peu oppressants : ils bloquent les vélos, nous réclament des snickers ou du chocolat, nous harcèlent pour que nous achetions de leurs pommes. Parfois même ils nous lancent quelques cailloux ou des pommes. Mais dans d'autres villages (la plupart), les enfants sont adorables, ils échangent trois mots d'anglais avec nous, ils nous offrent des kilos de pommes, de tomates ou d'abricots...

Nous arrivons à Khorog, à la "Pamir Lodge, et nous nous accordons un jour de repos bien mérité.  Nous faisons la connaissance d'Arnaud, un maçon français qui voyage beaucoup et connaît très bien la région, car il travaille ici (il aide les maçons tadjiks à retrouver et pratiquer la construction traditionnelle en pierre sèche).  Architecte de formation, il nous donne de précieuses informations sur la structure de la maison pamiri.

La maison pamiri traditionnelle ressemble, de l'extérieur, à un rectangle en terre ou en pierre, sans étage, sans fenêtres. À l'intérieur, la pièce principale est dotée de cinq piliers et de parties surélevées sur les côtés. Au plafond, la structure en bois est composée de quatre parties carrées superposées et pivotant de 45° les unes par rapport aux autres. Le tout est surmonté d'une lucarne qui sert de puit de lumière. Les cinq piliers représentent les cinq membres de la famille de l'imam Ali (Ali, Fatima, le prophète Mahomet, les fils Hassan et Hussein). Les quatre carrés de la toiture représentent les quatre éléments (terre, feu, air, eau). Aux murs de la pièce sont suspendus des tapis et des photographies de l'Aga Khan.



L'Aga Kahn, c'est l’actuel chef spirituel des ismaéliens. Un milliardaire vivant en Suisse et vénéré par les Pamiri comme un dieu vivant. Mais l’Aga Khan est loin d’être un simple leader spirituel. Car c’est grâce à sa fondation humanitaire que la région a été préservée d’une grave famine durant la guerre civile et les années qui ont suivi. Aujourd'hui cette fondation continue de subventionner dans la région des projets d’agriculture durable, d'éducation et d'aides en soins de santé (on a d'ailleurs vu passer plusieurs véhicules de la fondation Aga Kahn,  dont une camionnette-ambulance).




Dans un petit restau de Khorog, nous découvrons le kurutob, un délicieux plat tadjik. Encore une grosse semaine de vélo sera nécessaire pour rejoindre Douchanbé, il faut prendre des forces.
 
Le kurutob : du pain "feuilleté" mélangé à du fromage frais, 
des oignons et des crudités


Et voici le film!!! On est très fiers de vous le présenter, car il est plus long de d'habitude, et il a fallu deux jours pour le charger sur internet à cause de notre mauvaise connexion!





10 commentaires:

Unknown a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Unknown a dit…

Magnifique, tant de moments de vie... je vous envie et je vous maudis à la fois! J'en ai presque les larmes, de rire ou je ne sais pas. Mais une chose est sûre, merci de faire partager cette expérience. Vous n'aurez pas assez d'une vie pour nous la raconter

Gros bisous de Suisse à tous les deux (et même le troisième que je ne connais pas)

Maxence

P.S : ma faute d'orthographe était trop grosse ;)

Seb a dit…

Juste splendide! Très belle performance que d'avoir réussi à télécharger cette vidéo depuis Khorog...

Belle route à vous 3.
Bisous de Suisse (aussi!)

Seb

Unknown a dit…

Je te rejoins entièrement Maxence ! ;o)

Djédjé a dit…


Ces jeunes, ils sont complètement azimutés !
Comment imaginer un seul instant, après de telles beautés et de telles expériences, pouvoir réintégrer des bureaux au néon sous nos tristes cieux pollués ?
Complètement fous !
Ils ne s'en remettront jamais !
GG

Seba a dit…

Superbes photos ! Pour nous, les moments de soleil et le ciel bleu étaient plus rares, c’était quand même très beau, ambiance très mystérieuse 
On pense à vous ! Bon pédalage et on espère a bientôt !
Seba & Flo

Sam a dit…

C'est cool, je vois que vous devenez assez talentueux avec photoshop.

Nicole Marlière a dit…

Chers Marion et Etienne, merci pour le partage de ces moments superbes, je vous attends et vous embrasse fort. Nicole

Anonyme a dit…

Superbes les photos, et sympas les récits! Je me réjouis de savoir que tout va bien, la route continue..Je crois que ce Virgile dont vous parlez, je l`avais contacté pour des infos sur le bateau stop. Bisous depuis l Inde, ROcio

Unknown a dit…

Bonjour, je serais en septembre avec mon compagnon pour faire la Pamir Highway et je serais intéressée par l'endroit des sources chaudes dont vous parler, vous souvenez vous de l'endroit exact ? Cordialement Sarah