Du
1er au 8 mai 2016
Huit jours en Hongrie, c'est peu...
on ne peut pas dire qu'on ait vraiment découvert la culture hongroise. Sur les huit jours dans le pays, nous en avons passé quatre à Budapest, avec Sam, Raph et Céline, et ça, c'était trop chouette.
Après Subotica et la frontière serbe, nous entrons
directement dans la ville de Szeged, elle aussi très riche en bâtiments
"Sécession". Voici le palais Reök, qui nous a particulièrement plu :
Il y avait aussi ceux-là, qu'on ne peut pas oublier non plus :
Le palais Ungar-Mayer (voir l'ornementation de la coupole!) |
La synagogue monumentale |
Avant de quitter Szeged, nous devons faire le
plein d'eau, et nous trouvons une source en plein centre-ville, entourée d'une
curieuse animation : c'est que l'eau sort à 51°C, et confère des vertus
spéciales... par exemple, elle est recommandée pour la digestion. Bon, en tout
cas, elle a un petit goût particulièrement agréable!
À Kecskemet, on se marre bien devant le
"plus beau" bâtiment Sécession de la ville : les petits cœurs bleus
qu'on trouve un peu partout sur la façade, mais aussi en longues frises
décoratives ne nous émeuvent pas tant que ça! Sinon, le centre-ville est sympa,
avec des espaces piétonniers, un parc et de beaux immeubles du 19e.
Maintenant, nous remarquons que les beaux centres-ville, avec des espaces
publics de qualité, deviennent la "règle générale"... ça, c'est quand
même un point fort de l'Europe!
Dans le même registre, il faut souligner
l'incroyable réseau de pistes cyclables en Hongrie. Quel confort, quel calme...
Un bâtiment drôlement moche ou mochement drôle à Kecskemet |
Contre-allées en espaces partagés piétons-voitures-vélos |
Les pistes cyclables c'est chouette... |
... mais la contre-partie, c'est que les routes sont interdites aux vélos. Et quand il n'y a pas de pistes cyclables, ça donne ça. |
Labour à la charrue |
Ce soir-là, autour de la tente, les lièvres gambadent et les chevreuils aboient. Comme presque tous les soirs. C'est la saison des amours! Étienne part en "chasse", appareil photo en main. Mais il faut croire que sa mine barbue ne séduit pas les biches, il revient bredouille!
Et nous voici déjà à Budapest. On y retrouve Céline et Raphaël, petite sœur et petit frère d'Étienne, qui arrivent en avion, et on a également la surprise de voir arriver Samuel, le grand-frère, qui nous rejoint en dernière minute en covoiturage! La tribu est réunie, il ne manque plus que quelques bières, et tout est là pour passer un pur week-end ! Plein de délires, de longues conversations, et la joie de se retrouver. Et aussi, on aime beaucoup Budapest.
Céline et Raph |
Devant le Parlement |
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Dans le Parlement |
Chaussures au bord du Danube, en commémoration des juifs exécutés et noyés par le parti fasciste des Croix fléchées en 1944 |
Le Kürtőskalács, une pâtisserie en forme de cylindre qui se vend dans la rue |
Céline et Raph repartent déjà, puis Sam le jour
suivant... il est temps de retrouver notre tente. Nous suivons des pistes
cyclables, et à 10km seulement du centre, nous campons face au Danube. Ces
quelques jours étaient intenses, on est heureux et crevés!
Szentendre, c'est un petit village tout mignon au
bord de l'eau. Puis on prend des bacs pour traverser le fleuve, on suit de
gentilles pistes cyclables, à Vac on visite la plus moche église du monde (qu'Étienne
tient à visiter quand même), et on se trouve déjà devant la frontière
slovaque... par habitude, on sort nos passeports, mais sous l’auvent du poste-frontière,
il n'y a personne. On met un petit temps à comprendre...!
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